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Maker Week : 5 jours pour répondre à des problématiques à impact

maker week ESS
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330 étudiants, 12 ateliers, 21 bénéficiaires pour 30 projets à impact

L’objectif de la Maker Week : faire se rencontrer technos clefs et des projets à impact positif grâce aux élèves du mastère Expert en stratégie digitale de Digital Campus. Une fête du digital utile, où l'on se pose les bonnes questions pour faire en sorte que la blockchain, l’impression 3D, la réalité augmentée ou encore les podcasts soient utilisés au bénéfice de projets dans la science, la culture, l’insertion, le développement durable, grâce à la créativité de nos étudiants

Retour sur la première édition de cette fête du digital utile

Lundi 13 juin, 9h au théâtre Le République se pressent 330 étudiants de Mastère 1 et 2 ainsi que 8 représentants des partenaires de cette première édition.

Que serait la Maker Week sans ses nombreux partenariats ?

Contacté il y a une dizaine de mois, IBM a tout de suite dit oui. Acteur majeur de l’économie digitale depuis ses débuts, leader mondial de l’innovation, pionnier de l’informatique, IBM incarne à elle seule la diversité des technos et des usages. 

De l’autre côté, Adobe, bien connu des étudiants de l’école, et sa célèbre suite Creative, est l’un des inventeurs de l’informatique créatif, l’une des entreprises de la Silicon Valley qui a compris avant les autres que le monde de l’édition, de l’information et de la communication allait avoir recours aux machines pour dessiner, retoucher, intégrer les supports visuels mais aussi les interfaces homme-machine.

Nous avons également Autodesk, un acteur né avec l’informatique créatif : architectes, designers, ingénieurs, animateurs, tous les métiers qui pensent le monde en 3D ont besoin d’un logiciel Autodesk.

On ne présente plus Salesforce qui a révolutionné la gestion de la relation client en intégrant les principes fondateurs du Web dans ces interfaces user friendly. Sa nouvelle acquisition, Tableau, est déjà l’outil préféré des data analysts.

Sarbacane, start-up française qui a su se faire une place sur le marché hyper-compétitif de la newsletter, fait également parti de ce panel de partenaires. Tout comme Ausha,  jeune pousse française créée en 2018 qui s’est spécialisée dans la création et la diffusion de podcasts.

Et pour finir, NoCode for Good qui n’est pas éditeur de solutions mais qui promeut l’usage des plateformes no ou low code, c’est-à-dire l’accès pour tous à des outils de gestion de process complexes et à la réalisation d’interfaces sans avoir à passer par des étapes de code fastidieuse.

Avec un tel panel d’acteurs, tout est possible et c’est ce que nous voulions pour nos élèves et les porteurs de projet qu’ils devaient accompagner. À partir de quelques unes des solutions proposées par nos partenaires éditeurs nous avons imaginé 12 ateliers distincts qui devaient répondre aux contraintes suivantes : 

  • Facilité de prise en main (2 heures max.)
  • Diversité des univers créatifs à explorer
  • Adéquation des livrables avec les besoins des bénéficiaires

Après le kick-off, retour à l’école. Les élèves prennent en main les outils et commencent à travailler en petits groupes de 2 à 4 personnes.       

Ambiance décontractée, le but premier est d’apprendre une techno nouvelle. Se faire plaisir. Les élèves sont accompagnés par des encadrants dédiés qui connaissent bien les logiciels et les plateformes des ateliers. Le dialogue se noue avec les porteurs de projet pour éclaircir les briefs et les besoins de chacun. Plus le cadre est clair, les échanges fluides, plus les élèves prennent confiance et révèlent leur créativité. 

Par groupe, ils devaient répondre aux problématiques des 21 bénéficiaires identifiés par Creatis, Ashoka et Singa.  Côté bénéficiaires des associations telles que Kulturelia, SoScience, Ogre la fabrique, Grimm & co, les Cultiveuses, Le grenier ludique ont tiré profit du talent et de la créativité de nos Mastères pour répondre à leurs besoins.

Sortir de sa zone de confort, faire un pas de côté pour aller explorer une spécialité ou une technologie encore jamais testées, voilà tout l'enjeu de nos étudiants pour cette Maker Week.

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Et la Maker Fair dans tout ça ?

Le dernier jour est dédié à la présentation des travaux au public et en premier lieu aux bénéficiaires qui vont venir découvrir ce qui a été développé pour eux. Pour ce faire, les élèves vont réaliser en un temps record une exposition sur 1000 m2.           

Le campus est en effervescence, les 12 ateliers sont présentés, deux livrables étaient attendus : un prototype ainsi qu’un poster A0 qui résume la solution proposée.

Toute la journée, les bénéficiaires viennent à la rencontre des étudiants qui ont travaillé pendant 4 jours sur leurs problématiques. Sur 4 étages, démonstrations, explications, échanges, conférences s'enchaînent.

Des conférences pour rythmer cette dernière journée

Ariel Kyrou et Mathilde Berchon se sont succédés dans l’auditorium pour nous parler respectivement de la Philosophie science-fictive - de la bidouille à l’esprit hacker et du mouvement Maker.

Ariel Kyrou : le mouvement maker ne vient pas de nulle part, et c'est tout le talent d'Ariel Kyrou de nous raconter tout ce qui a contribué à en faire naître l’esprit, l’esthétique et la démarche, puisant au sein de ses ouvrages, Dans les imaginaires du futur, Entre Fins du monde, IA, virus et exploration spatiale, ainsi que deux essais solides décrivant comment les plateformes reconfigurent notre monde et comment dans le même temps les citoyens s'emparent des outils digitaux pour se libérer : Google God, Big Brother n'existe pas, il est partout, et Révolutions du Net : Ces anonymes qui changent le monde.

Il commencera par les débuts du World Wide Web au milieu des années 1990, dont il a été l’un des acteurs en France, montrant à quel point l’inspiration libre, le bricolage comme les utopies en ont été les clés cruciales, avant de s’arrêter sur les racines de la figure du bidouilleur, du hacker et donc du maker, en particulier dans les films et surtout la littérature de science-fiction. Une mise en perspective pour mieux comprendre comment les idées et la création nourrissent et rendent possible le monde d'aujourd'hui et pourraient tracer les pistes de futurs, numériques peut-être, mais en modes terrestres et anarchistes !

Une fois les fondamentaux posés sur la culture des Hackers, place à la conférence de Mathilde Berchon sur la culture des Maker.

Mathilde Berchon : auteure de deux livres sur l'impression 3D — L'impression 3D (2014 - Editions Eyrolles) et Le Grand livre de l’impression 3D (2020 - Editions Eyrolles) — d'un tour du monde des makers, impliquée dans le développement de la 3D en France, fondatrice de FuturFab, nous racontera les origines du mouvement, nous présentera les figures emblématiques et inspirantes, nous expliquera comment intégrer les pratiques des makers dans nos métiers et, last but not least, comment le mouvement maker peut apporter des réponses aux défis environnementaux et sociaux d'aujourd'hui.

Enfin, pour clore cette première édition en beauté, le startup garage revêt un caractère de fête, la Maker Night est lancée pour célébrer l’esprit Maker.

La Maker Week en chiffres :

  • 5 jours (seulement !)
  • 330 étudiants impliqués (M1 et M2, toutes spécialités : DA, UX, TL, DM, BC)
  • 15 encadrants spécialisés
  • 8 partenaires éditeurs 
  • 12 ateliers techniques
  • 21 porteurs de projets
  • 30 briefs
  • 90 prototypes réalisés 
  • 1000 m2 d’exposition
  • 2 conférences exceptionnelles 
  • Et, beaucoup, beaucoup de smileys, de like, de j’adore et de satisfaction de la part des éditeurs, des porteurs et des étudiants. 

A l’année prochaine pour une édition encore plus folle !

partenaires makerweek IBM Ausha Sarbacane Ashoka Salesforce Adobe Autodesk Creatis SINGA Nocode for good Tableau

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