Xavier Chetif intervient dans les cours de marketing et management auprès des étudiants en Mastère 1 et 2 mais également auprès des formations professionnelles.
Qui es tu ?, Je m’appelle Xavier CHETIF, j’ai 37 ans. Je suis l’heureux papa de Léonard qui a 4 ans et de Charlotte qui a un mois., Je suis passionné par le travail du bois, la nature et les grands espaces, les arts martiaux, la littérature et la musique blues, jazz et soul.
D’où viens-tu ?, Je vis à Bordeaux depuis 12 ans. J’ai grandi en région parisienne. Après un collège en sport-études, j’ai obtenu un baccalauréat littéraire pour enchainer sur une fac d’anglais, spécialité littérature anglo-saxonne., Un peu perdu dans les choix de vies qui s’offraient à moi à l’époque, j’ai finalement accepté un poste de conseiller en téléphonie mobile, secteur en plein essor à cette époque. Autodidacte commercial et manager, j’ai gravi quelques échelons, au sein de la même société, où j’ai exercé différents métiers : responsable adjoint, responsable de magasin puis directeur régional. Mon patron et mentor m’a proposé d’intégrer une école de commerce (ESC Bordeaux, désormais Kedge Business School) pendant deux ans et de me former aux stratégies marketing. Une fois diplômé, travaillant sur les sièges de Paris et de Londres, j’ai eu pour mission de concevoir puis déployer les nouveaux concepts de boutiques à travers l’Europe., En 2012, j’ai voulu me recentrer sur ma vie de famille à Bordeaux. J’ai quitté mes fonctions et cofondé une startup dans l’e-santé. Après quelques jolis succès, de rares mais apprenants échecs, beaucoup d’expériences et de rencontres, l’entreprise a finalement périclité. Mais j’y ai découvert l’extraordinaire dynamisme de l’écosystème numérique aquitain., Je suis désormais en charge du marketing et du développement commercial pour Yaal, une société bordelaise de Tech Angels. J’y ai probablement la mission la plus cool qui soit : détecter des projets viables qui veulent changer le monde, tout au moins y contribuer, en partageant nos valeurs altruistes et écoresponsables !
Quel est ton rôle à DC ?, Il y a un peu plus d’un an, Romain Auberger, Directeur Pédagogique de DC Bordeaux, m’a sollicité pour intervenir en marketing digital auprès des publics professionnels à Digital Campus Bordeaux. Je me suis éclaté et complètement épanoui dans cette mission., Depuis, j’assure des cours en marketing et management auprès des Mastères 1 et 2 ainsi que les groupes de professionnels.
Ta vision du DC START ?, J’ai participé au jury pour la validation des projets DC START l’été dernier. Cette année, j’ai eu le plaisir d’intervenir en amont, sur les journées DC MEET., Je trouve captivant de participer à ce bouillon de matière grise au service de l’innovation digitale. Je fais le vœu qu’un maximum de projets aboutisse, une fois le titre Mastère obtenu. C’est sur les bancs de l’école que se forge l’économie numérique de demain, porteuse d’emploi et de renouveau social.
Comment se passent tes interventions ?, Les anglais ont une phrase que j’aime bien : « teaching is not telling »., Je me suis rendu compte qu’en faisant participer, en organisant des cas pratiques, en faisant apprendre de ses erreurs, on progressait plus vite, les élèves retenaient mieux les enseignements, allaient plus loin dans leurs démarches., J’aime aussi lancer un débat controversé et laisser la classe débattre, confronter ses arguments, aboutir ou non à un consensus., Enfin, je milite pour capitaliser sur l’économie de la connaissance. Quand on partage un bien matériel on le divise, quand on partage un bien immatériel on le multiplie, pour citer Soudoplatoff.
Ton moment préféré dans l’année et pourquoi ?, Je vois les mardis soir des groupes s’activer à la préparation des grands-projets. Ce moment d’ébullition et d’émulation contraste avec le calme qui règne dans l’école et ses environs., Les équipes sont constituées d’élèves venant de toutes promotions, l’échange et le partage y sont vraiment intéressants., Le point d’orgue de cette partition, c’est le jour des présentations publiques. L’an dernier, les grands-projets faisaient le show au théâtre Femina. Toute l’école était mobilisée sur cet événement majeur. Je suis fier d’y avoir participé à vos côtés.