Interview Camille | DIGITAL CAMPUS, école web Bordeaux

Camille Laine, étudiante en Mastère Expert en Stratégie Digitale à Digital Campus Bordeaux a eu l'occasion de partir à Bristol dans le cadre de Bordeaux Métropole - acteurs du numérique du 16 au 19 Mai 2015. Retour sur cette expérience unique et enrichissante à travers son interview.

Pourquoi es-tu partie à Bristol ? dans quel cadre ?, Nous sommes partis à l’initiative de la Mairie qui a rassemblé plusieurs étudiants et professionnels de Bordeaux pour découvrir Bristol : ses architectures, son mode de vie d’un point de vue créatif et social. Nous avions dès notre arrivée, baptisé notre aventure sur les réseaux à travers le hashtag #BordeauxInBristol., Quel était ton rôle ?, Je n’en avais pas, si ce n’est d'avoir vanté Bristol au delà de ses frontières dès mon retour, et encore, c’est le rôle que je me suis donné. En tant que mi-étudiante/mi-entrepreneuse, je suis surtout partie pour apprendre des choses, observer, comprendre. Il y a beaucoup d’enjeux là bas qui sont encore incompris en France..

Quelles sont tes perceptions sur cette ville ? leur vision du numérique ?

Ils sont extrêmement ouverts sur le rapport entre social et numérique. La plupart des activités professionnelles découvertes là bas en découlent beaucoup. Qu’il s’agissent des start-up dédiées aux problématiques de la ville ou des incubateurs rendus accessibles et optimisés sur le temps de travail. J’ai été très intéressée par le Knowle West Media Centre, un peu plus loin du centre de Bristol, un lieu vraiment agréable et plein de verdure où les séniors et les jeunes en réinsertion se retrouvent autour des technologies créatives.

Comment te sens-tu après un tel séjour ?

Après deux mois à Londres, je pensais que j’avais trouvé ma ville favorite ! En fait, je crois que j’ai encore un gros coup de coeur pour les villes qui, à taille humaine, ressemblent à Bordeaux. Alors j’ai adoré Bristol, plus petite, avec son centre au coeur des pentes, le Watershed sur lequel on voit se promener une population variée et ces petits endroits secrets qui renferment l’histoire de Sherlock Holmes à Bansky.

Est-ce que cela t’a donné des idées de projets ?

Oui, sur le plan social. J’apprécierais beaucoup que l’on soit plus ouvert en France sur la vision du numérique comme méthode d’apprentissage, de réinsertion, d'aide. Les technologies, une fois réunies dans un cadre pédagogique, deviennent un coeur délibérément créatif et cette création peut de toute évidence contribuer de manière intense à la progression de toutes les personnes dans le besoin. J’ai un projet en tête sur lequel je me pencherai en sortie de Mastère. Le temps de voir aussi comment nous évoluerons chez nous d’ici là !