Lier ses passions avec son métier : le témoignage d'Arnaud Bautista
Passionné de jeux vidéo, comme beaucoup de jeunes de son âge, nous avons rencontré Arnaud Bautista pour échanger sur son parcours.
Après son Bachelor Chef de projet digital, Arnaud poursuite en Mastère et décroche une alternance rêvée : il est Community manager, dans l'agence Saatchi & Saatchi, pour le compte de PlayStation France et son site internet We Are PlayStation.
Associer les mots "alternance" et "jeux vidéo", qui l'aurait cru ? Certains l'ont rêvé, pour lui c'est une réalité. Retour sur l'histoire d'Arnaud Bautista.
« J'ai fait une autre école avant DC, tout le cursus classique du collège, du lycée... et je n’ai jamais vécu des choses aussi fortes que ce que j’ai pu vivre dans cette école. »
Comment étais-tu au lycée ?
J’étais quelqu'un qui avait toujours des idées et c’est toujours le cas aujourd’hui. J'écoutais en cours mais, dès qu'il fallait faire des devoirs à la maison, il n’y avait plus personne. C'était soirée "jeux vidéo" ou des soirées à travailler sur des projets... C'était particulier pour moi le lycée.
Comment a commencé ta passion pour les jeux vidéo ?
Ça a commencé avec mon père qui m'a fait découvrir des jeux vidéo avec la Megadrive, sachant que j'étais déjà jeune pour la Megadrive. J'ai découvert le jeu vidéo avec le tout premier Sonic. Au fur et à mesure, je me suis mis à jouer à plein de jeux et j'y ai pris goût.
Trouver sa future école, se questionner sur son orientation... Comment ça s’est passé pour toi ?
C'était compliqué parce que ça a été une sorte de combat avec moi-même et aussi avec mon entourage proche ou mes professeurs. A l'époque, je pensais clairement que les études ça n’était pas vraiment pas mon truc. J'écoutais en cours, je bavardais… Ce n’était pas fait pour moi, du coup je me disais “je ne vais pas me casser les pieds”.
J’adore les chiens donc je me disais que j'allais faire un élevage de chiens, on m’en a dissuadé. Mais je n’avais pas non plus envie de faire la fac donc j’ai trouvé un compromis. J'ai fait un bac technologique STMG. C'était concret, on parlait des ressources humaines, on parlait de la “vraie vie”. Je me suis dit que c'était pas si mal et que je pouvais peut-être trouver quelque chose dans le genre, c’est là que j'ai trouvé des écoles et que je me suis dit que je voulais faire de l’alternance.
Quand tu évoques ta découverte de Digital Campus, tu réponds « c’était une évidence », pourquoi ?
Ça n'était pas forcément une évidence au début. Avant de rejoindre Digital Campus, j’avais choisi une autre école. Mais ce n’était pas mon univers, j'avais l'impression de parler chinois, c’était très perturbant. Un jour un professeur m'a dit : “je pense que l’école Digital Campus est faite pour toi”. J’ai suivi son conseil et je suis allé visiter Digital Campus à Paris.
Pour la petite histoire, je suis arrivé aux portes ouvertes de Digital Campus, il y avait une étudiante qui m’a accueilli avec des cernes et qui m’a expliquée qu’elle était désolée car “on est en train de faire le montage d'une vidéo qu'on doit sortir pour le lundi, on se relaye, et du coup on est toujours là”. À ce moment-là, je me suis dit : c’est ce que je veux faire.
On dit de la pédagogie de Digital Campus qu’elle est différente de celle du lycée ou de la fac, vrai ou faux ?
Vrai ! Ça n'a rien à voir, j'ai pas fait la fac mais j’ai eu pas mal de retour et je sais que ça n’est pas du tout pareil. Par exemple, parmi mes matières préférées, il y a le webmarketing, tout ce qui concerne l'entrepreneuriat ou tout simplement des projets réels avec de vrais clients.
Quel est le projet dont tu es le plus fier ?
Le projet dont j'ai été le plus fier, c'est un projet de deuxième année avec Lattitudes - Tech for Good pour Jeghatu en Afghanistan. La problématique : transmettre et sensibiliser les jeunes générations aux méthodes atypiques de culture et d'agriculture. Avec mes amis, on a fait tout un projet que j’ai surkiffé ! C’était fluide, on rebondissait sur les idées de chacun. On a développé une solution sur Minecraft pour toucher les jeunes générations. Tout simplement en parlant avec des choses que la nouvelle génération comprend, qu’elle a assimilée, qu’elle a intégrer son langage. On a réalisé tout un morceau d'une carte où on voyait une partie de l’Afghanistan produit en fonction des photos qu’on avait vues sur internet qu’on a essayé de reproduire de la manière la plus fidèle possible. On a installé un mode pack et on a reproduit le système d’irrigation de l’eau qui était très important.
Où réalises-tu ton alternance ?
Je fais mon alternance chez Saatchi & Saatchi qui est une agence de publicité au sein de groupe Publicis et je travaille pour PlayStation France, plus précisément pour un site qui s’appelle WeArePlaystation.fr qui est tout simplement le site de la communauté PlayStation en France.
Quelles sont tes missions ?
Je m'occupe de la modération du site, des différentes priorités définis avec ma manageuse, des activation pour animer la communauté en fonction de la sortie d'un prochain jeu, des propositions d'améliorations avec l'équipes de développeurs...
Pourquoi recommanderais-tu Digital Campus ?
J'ai fait une autre école avant DC, tout le cursus classique du collège, du lycée... et je n’ai jamais vécu des choses aussi fortes que ce que j’ai pu vivre dans cette école. On peut tout apprendre, on a envie de se donner et de se dépasser parce que ça produit des choses qui sont incroyable. Digital Campus, ça créé aussi des liens qui sont hyper forts. Pouvoir discuter avec la pédagogie, apporter des idées, travailler ensemble... c’est pour tout ça que je recommanderai Digital Campus !
