Il y a quelques mois, le Centre National d’Études Spatiales (CNES) lançait un appel à projet dans toute la France.
Thomas Pesquet, Astronaute Français de l’ESA, a décidé d’emporter avec lui un projet artistique, médiatique, technologique ou encore scientifique, lors de sa prochaine mission à bord de l’ISS en 2020.
« Génération ISS », c’est un challenge hors normes adressé aux étudiants mais également le début d’une histoire pour Digital Campus Toulouse.
Après avoir formé une équipe au sein de notre école composée de :
- Florian Vincent, intervenant professionnel au sein de Digital Campus Toulouse et ancien étudiant à l’école
- Anthony Carcaillon, étudiant en Mastère 1 Expert en Stratégie Digitale
- Pauline Lasgouzes, étudiante en Mastère 1 Direction Artistique Digitale
- Pierre Furnemont, Designer et Concepteur
Le projet « Save The World » a débuté.
Quel est le concept ?
Nous avons créé un module connecté composé d’un écran, d’une caméra, et d’un compteur de likes.
Son but est de dénoncer par des oeuvres artistiques, toutes les problématiques environnementales auxquelles nous faisons face depuis plusieurs années : le réchauffement climatique, la pollution, etc.
Commet fonctionne t-il ?
L’école Digital Campus Toulouse fait partie du groupe Galileo Global Education qui regroupe 37 écoles différentes dans 10 pays du monde entier. Nous souhaitions réaliser un projet de dimension internationale., L’ISS fait le tour de notre planète 16 fois par jour. Nous avons donc divisé la Terre en 6 zones qui correspondent à des continents différents., Dans chaque zone, une page Facebook est créée et gérée par les étudiants des écoles du groupe., L’objectif est simple : faire s’affronter les continents dans une compétition de « likes » sur les réseaux sociaux afin de donner de la visibilité et rendre l’événement viral., A chaque fois que l’ISS survole une zone, la page Facebook correspondante est débloquée grâce à un VPN et se bloque dès que l’ISS change de zone.,
A la fin de la semaine, les likes sont comptabiliser grâce au compteur et la zone gagnante accède à l’écran présent sur le module., C’est à ce moment là que les oeuvres artistiques entrent en jeu., Durant toute la durée de la mission, soit 6 mois, des réalisations artistiques de type graphisme, illustrations, vidéos, photos, etc. , seront réalisées et diffusée sur l’écran qui est lui même filmé par la caméra en direct de l’ISS., Le but de ses oeuvres est de faire passer un message au monde entier pour sensibiliser sur des sujets environnementaux.
Comment avez-vous rendu votre projet compatible avec l’espace ?
Nous avons du faire face à toutes les contraintes techniques de ce challenge., Pour se rendre dans l’ISS, les astronautes utilisent le vaisseau Soyouz qui laisse très peu de place pour un projet comme le notre., Nous avons donc adapté notre prototype pour qu’il soit modulable et donc qu’il prenne le moins de place possible., De plus, nous avons également décidé de le construire avec des matériaux recyclables et renouvelables tels que le bambou afin d’être cohérent avec le message que nous voulons faire passer.
Si vous deviez faire un bilan ?
C’était une expérience plus qu’enrichissante et nous ne nous attendions pas à arriver aussi loin dans l’aventure., , Nous sommes très fiers de nous et du fait de porter les valeurs de notre école qui pousse sans cesse dans l’innovation et le dépassement de soi., Nous avons été soudés du début jusqu’à la fin et nous ne retenons que du positif de ce challenge !